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Himalaya

Anarchie, Bellek, 19, Marseille

Calliste, 14ème, 15ème, oh ouiMon père vous a donné sa santé, je suis là pour l'addition

J'ai ses 40 ans d'charbon dans l'âme

On sourit ou on pleure des larmes d'enterrement

Violent dans l'attitude et les verbes

Millionaire avec, c'est de l'art moderne

Le cul sur un mur l'Hiver, le Printemps

C'était pourrir ou manger le monde sans vergogne

Ses pensées, son visage est terni, ton règne arrive à son terme

Mes nuits sont remplies d'éclairs

J'sais que j'vais pas mourir interné

Sur un R1, la mort, j'ai pas compté mes tords, j'ai enfilé mon survêt

J'suis sur tous les terrains, dans tous les fours, t'es toujours sur Internet

Bébé j'crois on est lavés mon arme j'en crois plus en l'humain

Ils ont dit que l'homme descendait du singe qu'en 2000 les voitures voleraient

J'ai jamais cru en hier, laisse-moi croire en demain

T'es qu'un narrateur, on subit pas la pression

On fera pas fuir père et mère, tain-pe, on quittera pas la région

J'ai sorti la mienne de la merde, j'ai des potos qui m'en veulent un peu

Dieu m'a éloigné d'eux, j'ai un peu mal

Mon cœur m'a dit c'est mieux, fatigué, visage creux

Mais y'a l'oseille, donc rien de désastreux

Jusqu'à qu'on perde la santé, mais y'a rien d'honteuxY'as des tshoins au fond qui me regardent mal

Dis-moi c'est quoi leur problème?

Même ton mec regarde mal parce-qu'il sait que j'te plais

Je veux savoir le prix de cette tasse-pé, le prix de cette Rolex

Deux-trois fois j'ai croisé ton regard

J'crois qu'tu veux qu'on baise

J'crois qu'tu veux qu'on baise

J'crois qu'tu veux qu'on baise

Prends tout l'tiekson fils de putain, j'garde mon Himalaya

J'crois qu'ce flic m'parle mal parce qu'il sait que j'le hais

Souvent la vie m'a fait du mal, j'l'aime autant que j'la haitC'est dur de parler à un Bout-Mar, c'est dur de parler à un gosse

Lui dire: "Papa s'est pris une balle, il t'emmènera plus à l'école"

Autour d'moi y'a des gens qui veulent s'en sortir

Des mères qui veulent s'assoupir

Avant d'redevenir poussière, on meurt à feu doux sans l'sentir

Pour avoir des misères sociales, fiston pète un fusible

Ton père peut pas s'racheter un foie, il doit dejà payer tes études

Ils diront pas, mais au quartier y'a plus vraiment d'gloire

Beaucoup d'fric, très peu d'emplois, tous un peu solitaires

J'bois mon café sans toi

J'parle à mon miroir, il m'dit: "t'as morflé"

J'lui ai pas dit que c'était faux

Si t'as le bonheur à n'importe quel prix

Fallait bien qu'on en paye les frais, ça serait jamais trop

Et puis ça puait la pisse là où j'ai commencé

On était plus en moins mûr

Quasi sûr qu'on grandirait ensemble

Mais tu sais comment c'est

J'fais le tour du monde, tu trouves ça détestable? Non

J'le vois comme un grand homme

J'les vois comme des esclaves, non

J'connais des gens si jeunes, qu'on pris des décennies

Quand ils vont ressortir, ils remettront plus leurs tess

J'ai ma place assise dans une boîte 6

La justice n'a que deux vitesses

Songwriters

MOHAMED FEZARI, JULIEN SCHWARZERPublished by

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